Le PRDC-VFS place la connectivité physique et économique au cœur de sa stratégie de transformation locale. Dans une région caractérisée par l’enclavement de nombreuses localités rurales, le projet vise à désenclaver les territoires, faciliter les échanges transfrontaliers et stimuler les opportunités économiques adaptées aux réalités climatiques.

Par l’intermédiaire de la Composante 2, dotée d’un budget de 20 millions USD, le projet finance des infrastructures territoriales prioritaires qui répondent aux besoins urgents d’accessibilité et de résilience, notamment :

• La construction et la réhabilitation de pistes rurales reliant les villages isolés aux marchés, aux centres de services et aux axes transfrontaliers stratégiques ;
• La réalisation d’ouvrages de franchissement et de digues de protection, essentiels pour sécuriser les zones agricoles, protéger les infrastructures communautaires et renforcer la sécurité alimentaire ;
• L’aménagement de places publiques, espaces verts et zones d’accueil qui renforcent le tissu social et favorisent l’émergence d’activités socioéconomiques locales ;
• La planification d’initiatives économiques résilientes et la cartographie des chaînes de valeur locales, pour promouvoir des activités génératrices de revenus adaptées au contexte environnemental.

Ces investissements structurants sont conçus pour soutenir un développement économique inclusif, avec une attention particulière portée à l’insertion des jeunes, à l'autonomisation des femmes, et à la durabilité des moyens de subsistance.

En intégrant les dynamiques locales dans une vision régionale, le PRDC-VFS ambitionne ainsi de renforcer la cohésion territoriale et de favoriser l’émergence d’une économie locale résiliente, connectée et durable au bénéfice de plus de 300 000 habitants de la Vallée du Fleuve Sénégal.